Encore une sale affaire impliquant le FC Barcelone, et l’ex-patron de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales.
Déjà empêtré dans le scandale Negreira – du nom de l’ancien numéro deux de l’arbitrage en Espagne, soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin catalans de nombreuses années durant – le FC Barcelone doit également répondre de lourdes accusations en lien avec l’ancien président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales (RFEF). Selon les révélations du journal El Confidencial.
Fraîchement débarqué de la RFEF après le scandale du baiser volé à Jennifer Hermoso lors du sacre mondial des footballeuses espagnoles cet été, Luis Rubiales en 2019 aurait intercédé en faveur du Barça tandis que Sergio Busquets devait écoper d’une suspension le privant de Clasico face au Real Madrid. « Ce serait se tirer une balle dans le pied », aurait-il confié à l’époque à la vice-présidente de la fédération Ana Munoz.
Plusieurs affaires entremêlées
Alors responsable du département d’intégrité de la RFEF, cette dernière devait instruire un dossier à l’encontre du milieu de terrain blaugrana pour des critiques publiques et appuyées envers l’arbitrage. Une attitude répréhensible au regard du code d’éthique de l’institution ibérique qui pouvait valoir quatre matches de suspension à Busquets. Et pourtant Luis Rubiales a choisi de stopper la procédure pour permettre au Barcelonais de disputer le Clasico.
L’aveu aujourd’hui rapporté par El Confidencial est signé Ana Munoz en personne, dans le cadre des investigations de la justice espagnole sur la délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite (en 2020, 2022, 2023 et, prochainement, en 2024) – une affaire pour laquelle sont cités l’ex-Blaugrana Gerard Piqué et… Luis Rubiales. Ana Munoz, elle, assure avoir quitté la RFEF en 2019 après cet épisode de favoritisme présumé du Barça. Pour la petite histoire, Sergio Busquets n’avait finalement pas joué ce Clasico, cantonné au banc d’une partie conclue sur un score nul et vierge.