Le Tour d’Espagne a donné lieu à une nouvelle scène surréaliste avec la lourde chute de Remco Evenepoel, après avoir franchi la ligne en vainqueur de la 3e étape. Et l’organisation est de nouveau pointée du doigt…
La confusion n’en finit plus de régner sur le Tour d’Espagne. Après un premier week-end marqué par des conditions météorologiques dantesques qui ont provoqué de nombreuses chutes et la grogne des coureurs avant le gel des temps à 9 kilomètres de l’arrivée de la 2e étape, le calme semblait revenu, mardi, à l’occasion de la première journée de montagne. Mais c’était sans compter sur la lourde chute de Remco Evenepoel à l’arrivée.
Alors qu’il venait de s’imposer au sprint devant les autres cadors du peloton parmi lesquels Jonas Vingegaard, deuxième sur la ligne, et Primoz Roglic, le Belge a en effet heurté une femme présente au bord de la route et est violemment tombé. S’il s’est rapidement relevé, l’ancien champion du monde portait les stigmates de cette chute sur le visage, maculé de sang. Un accident qui a valu une nouvelle salve de critiques aux organisateurs de la Vuelta.
Ca me casse les couilles maintenant
Le leader de la Quick-Step n’a évidemment pas été le moins virulent. «Ils étaient à seulement 50 mètres de la ligne… C’est déjà le troisième jour consécutif qu’il se passe quelque chose dans cette Vuelta, ça me casse les couilles maintenant », a-t-il lancé, après avoir déjà été très critique avec l’organisation tout au long du week-end. Mais Remco Evenepoel n’était pas le seul à se plaindre de l’inconséquence des organisateurs.
« C’était pas possible de laisser tout cet espace aux coureurs ? Au début je pensais qu’il n’était pas possible d’aller plus loin, mais en fait non, c’est juste qu’ils ont rajouté leur bazar. Quel bordel ! », a ainsi regretté l’ancien coureur Nicolas Fritsch sur X, anciennement Twitter, en légende d’une photo de la scène, vue du dessus, ajoutant : « À force de voir Roglic gagner sans lever les bras et en arrêtant son compteur, les organisateurs ont oublié que d’autres étaient démonstratifs aux arrivées. »
Même son de cloche chez Philippe Gilbert. « Que peut nous réserver la Vuelta ? Pourquoi mettre l’arrivée en descente ? Pourquoi ne pas faire un couloir de sécurité pour les coureurs ? », a écrit l’ancien champion belge.