Alors qu’il quittera la formation Ineos à la fin de la saison pour rejoindre UAE Emirates, Pavel Sivakov a vertement regretté son absence à la Vuelta.
L’aventure de Pavel Sivakov au sein de l’équipe Ineos-Grenadiers s’achève dans l’amertume. Le Français compte parmi les nombreux coureurs que la formation anglaise a décidé de laisser partir. Une aubaine pour l’équipe UAE Emirates qui s’est montrée plus convaincante que la QuickStep-Soudal malgré le forcing de Remco Evenepoel. Mais si le coureur tricolore l’a mauvaise, c’est en raison de sa non-sélection pour la Vuelta.
Alors que le Tour d’Espagne doit débuter ce samedi, Pavel Sivakov doit se contenter du Tour d’Allemagne. Et le coureur tricolore n’a pas caché sa frustration à l’arrivée du prologue, mercredi. « On va dire que j’ai eu un gros coup dur la semaine dernière. On m’a annoncé que je n’allais pas faire La Vuelta, c’était vraiment difficile. J’ai passé un mois et demi en altitude cet été et trois semaines avec cet effectif. Nous sommes ensuite allés tous ensemble au Tour de Pologne. Ça s’est bien passé, très bien même. Après, je suis directement retourné en altitude pour préparer cette Vuelta. Je pense que j’étais dans la meilleure condition de ma saison, à mon avis j’étais même mieux qu’avant le Giro, et puis voilà… », a-t-il regretté au micro de la Chaîne L’Equipe.
« J’ai reçu un coup de fil pour me dire que ça n’allait pas se faire. Ça a été compliqué, a-t-il renchéri. Ça fait six ans que je suis dans l’équipe, tout le monde sait que je pars mais c’est le cyclisme. On est juste des numéros, des pions. C’est un peu comme ça que je le vois. Ça nous fait réaliser que le « management » doit parfois prendre des décisions difficiles. J’étais abattu sur le coup mais je me suis ressaisi depuis. J’ai envie de profiter de tout le travail qui a été réalisé cet été en essayant de faire quelque chose d’ici à la fin de la saison. »