Comme attendu, Victor Wembanyama est entré dans l’histoire du sport français en étant le premier choix de la draft NBA. Et son coéquipier des Mets, Bilal Coulibaly, a suivi en septième position.
La draft 2023 a pris l’accent français. Sans surprise concernant Victor Wembanyama. Le jeune phénomène tricolore a en effet été retenu en première position par les Spurs, où il tentera de marcher dans les pas de Tony Parker. C’était annoncé mais l’ancien Parisien n’en a pas moins laissé couler quelques larmes au moment de réagir à ce moment historique pour le sport français.
« J’ai accompli quelque chose dont j’ai rêvé toute ma vie », a-t-il confié les yeux embués au micro d’ESPN, ajoutant : « C’est dur de gagner en NBA. Des équipes ont essayé pendant des années, mais n’ont pas réussi. Je veux apprendre. Je suis un vrai Spurs maintenant.» L’attente de l’événement n’a pas été simple de son propre aveu. « Dans ma tête, c’était très long. Mal au ventre… Ce n’était pas de la pression, mais c’était un moment que j’attendais depuis toujours, la matérialisation de mon rêve, a-t-il expliqué auprès des médias français présents sur place. J’ai senti l’émotion venir petit à petit et je ne me suis pas retenu.»
Un truc de ouf
Victor Wembanyama affichait en revanche un franc sourire, quelques minutes plus tard, lorsque son coéquipier des Mets, Bilal Coulibaly, a été à son tour appelé en 7e position par les Pacers, qui l’ont immédiatement transféré aux Wizards. De quoi lui permettre ce qui constituait avant le phénomène « Wembie » la meilleure performance d’un Français à la draft, le meneur de Boulogne-Levallois égalant Killian Hayes, sélectionné en 7e position par les Pistons en 2020.
Le natif de Saint-Cloud était lui-même étonné. « C’était une surprise. J’ai vu les caméras arriver et je me suis dit ‘mais qu’est-ce qu’il se passe ?’ Je suis très content et très fier. C’est un truc de ouf », a-t-il confié au micro de beIN Sports. « Eh, c’est une dinguerie ! Je suis tellement fier de toi. On est des joueurs NBA gros ! », a renchéri Victor Wembanyama au moment de retrouver son comparse. « Pour Bilal, j’étais vraiment fier. Une émotion de ouf. J’avais 11-12 ans quand on s’est connu, il faisait 1,65m, il était tout frêle ! Ça fait tellement plaisir de voir un mec gentil et généreux comme Bilal être récompensé », a-t-il ensuite expliqué.
Et la belle nuit du basket français s’est poursuivi au deuxième tour puisque Rayan Rupert, attendu en fin de premier tour, a finalement été sélectionné en 43e position par Portland et Sidy Cissoko par San Antonio avec le 44e choix.