La 2e édition du Tour de France Femmes a été une nouvelle réussite. Le parcours, tracé par Marion Rousse, a offert une course spectaculaire et riche en suspense.
Le Tour de France Femmes s’est achevé dimanche avec la victoire de Demi Vollering, qui consacre la passation de pouvoir au sommet du cyclisme féminin entre la lauréate de l’an passé, Annemiek van Vleuten, et sa compatriote qui rafle tout cette saison.
Cette deuxième édition de la Grande Boucle, version féminine, est une nouvelle réussite à mettre au crédit de Marion Rousse. La directrice de l’épreuve, au-delà de ses efforts considérables pour mettre en avant le cyclisme féminin, a réussi son coup, comme l’an passé, avec un tracé qui a permis une course spectaculaire.
« Si des critiques ont évoqué l’absence d’étape intéressante de moyenne montagne en amont de l’arrivée dans les Pyrénées, il faut finalement rendre hommage à Marion Rousse et son équipe pour les huit étapes programmées qui ont tenu en haleine tout le monde », résume ainsi le site Cyclisme Revue dans son bilan (très positif) de ce Tour de France Femmes.
Le site belge a apprécié cet « équilibre idéal », « entre courses pour puncheuses, profils pour permettre aux attaquantes et favorites de tenter leur chance… » Il est vrai que les favorites ont bougé dès le premier jour, que les étapes de plat ont offert du suspense avec des échappées qui trompent parfois le peloton. Quand à la course au maillot jaune, elle s’est vraiment décantée samedi avec une arrivée spectaculaire au Tourmalet. Et le chrono de dimanche a scellé les positions dans la lutte pour les places d’honneur. C’est globalement ce qu’on peut attendre d’un Tour de France, et c’est bien de pouvoir être ainsi servi.