L’atmosphère demeure électrique dans les rangs de la Scuderia Ferrari. Charles Leclerc et Carlos Sainz ont fait des leurs en piste ce samedi à Silverstone.
La tension est palpable chez les rouges de Ferrari. Ce samedi dans le cadre des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont eu maille à partir, avec à la clef une quatrième et une cinquième places respectives sur la grille de départ qui laissent bien des regrets aux deux pilotes, devancés pour l’occasion par l’incontournable Red Bull de Max Verstappen et les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.
C’est en Q1 que les deux ambassadeurs du cheval cabré ont perdu leur sang-froid, après une anodine sortie des stands consécutive à l’immobilisation de la monoplace de Kevin Magnussen. Ferrari demande alors à Sainz de laisser passer Leclerc devant lui, ce qui le contraint à un écart dans une partie détrempée de la pitlane. « Ce n’est pas juste », tonne alors l’Espagnol à la radio, avant de doubler de manière un peu cavalière son coéquipier pour attaquer placé l’ultime tour lancé de la session.
« Joli Carlos ! Beau dépassement dans le dernier virage », dixit le Monégasque, reprenant alors de volée à la radio son homologue ibère. Ambiance… Après coup, briefé par son team, Carlos Sainz a tâché de calmer le jeu devant la presse, et notamment au micro de Canal+: « C’était juste une séance compliquée à gérer, on a des voitures qui nous dépassaient et je pensais qu’on n’arriverait pas à faire un tour avec toutes ces voitures qui passaient devant nous… » Le poisson est bien noyé mais personne n’est dupe. Et surtout pas chez Ferrari.