Le contrôle positif du coureur Michael Hessman noircit un peu plus le tableau de la Jumbo-Visma, dont plusieurs dirigeants étaient aux affaires à la Rabobank lorsque le dopage sévissait.
La Jumbo-Visma est une nouvelle fois rattrapée par le dopage. Et cette fois, il ne s’agit pas de simples questionnements autour des performances de ses coureurs. Durant le dernier Tour de France, la suspicion avait en effet accompagné l’équipe néerlandaise. Conséquence de l’insolente domination de Jonas Vingegaard. Le coureur danois comme ses dirigeants avaient rejeté avec vigueur les accusations déguisées.
Moins d’un mois après, la formation du double vainqueur du Tour doit composer avec le contrôle positif à un diurétique du jeune coureur allemand Michael Hessman. Et dans l’attente des résultats de l’enquête, la Jumbo-Visma a sévi en suspendant à titre provisoire son jeune coureur, troisième du dernier Tour de l’Avenir et présent aux côtés de Primoz Roglic sur le Tour d’Italie.
Michael Hessman n’est pas le premier coureur au sein de la Jumbo à être pris par la patrouille. Avant lui, Tosh van der Sande avait également été contrôlé positif en 2018 alors qu’il courait à la Lotto. Auparavant, les coureurs épinglés étaient autrement plus c prestigieux: Michael Rasmussen, Michael Boogerd, Thomas Dekker ou Levi Leipheimer ont tous été impliqués dans des affaires de dopage ou sont passés aux aveux.
Et le tableau est d’autant plus sombre à l’a Jumbo que de nombreux dirigeants officiaient dans ces années dopage. A en croire le site cyclisme-dopage, pas moins de 15 membres de l’encadrement ont connu les années noires du dopage, parmi lesquels les directeurs sportifs Frans Maasen et Mathieu Heijboer ou le directeur médical Peter Verstappen.
